Blessures et parentalité

Pour les parents qui se sont oubliés, qui portent leurs blessures et qui cherchent à donner le meilleur à leurs enfants…

Être parent, c’est parfois tout donner à son enfant, mais aussi parfois se sentir impuissant face à la souffrance de celui-ci. Quand on a soi-même vécu des blessures dans le passé – qu’il s’agisse de traumatismes, de violences ou de souffrances anciennes – il peut être très difficile de savoir comment accompagner son enfant sans reproduire des schémas du passé. Les angoisses, les colères, les peurs qui émergent chez l’enfant ne sont pas toujours visibles à l'œil nu, mais elles sont réelles et ressenties profondément.

Comment être certain d'apporter les bonnes choses à son enfant, quand soi-même on porte des fardeaux invisibles ?

Souvent, malgré tous les efforts, l’enfant capte des choses que le parent ne perçoit pas toujours – un regard, un mot, une émotion non exprimée. Les blessures du passé, qu’elles viennent de l’enfance, de l’adolescence ou même de situations récentes, peuvent se manifester sous forme de stress, d’épuisement, ou de difficultés relationnelles avec l’enfant. Cela peut créer un malaise, un vide émotionnel, voire une sensation d’incapacité à offrir à son enfant ce qu'il a besoin de manière positive et constructive.

L’impact des blessures du passé sur le présent :

Un parent qui a été confronté à la souffrance dans son passé peut parfois vivre dans l’ombre de cette expérience, et cela peut influencer la manière dont il réagit face aux émotions de son enfant. Les parents qui ont vécu des traumatismes – qu’ils soient liés à des violences, des ruptures douloureuses, ou des conflits familiaux non résolus – peuvent se retrouver dans un cercle vicieux où leur propre douleur devient un frein à leur capacité à accompagner sereinement leur enfant.


Cela devient encore plus complexe lorsque des dynamiques familiales (divorce, garde alternée, conflits entre les parents) viennent ajouter une pression supplémentaire. Par exemple, un parent peut se retrouver à devoir faire face à des situations où son enfant pleure à l’idée de passer du temps chez l’autre parent, tandis que l’autre parent semble insensible à cette détresse. Le sentiment de culpabilité peut alors se renforcer : "Ai-je fait les bons choix ? Ai-je bien fait ?"

Votre douleur, vos souffrances ne sont pas invisibles, et elles sont souvent ressenties par vos enfants. Mais il est possible de changer cela.

Travailler sur soi-même, sur les blessures du passé, est un chemin nécessaire pour pouvoir offrir à son enfant un environnement plus serein et sécurisant. Cela ne veut pas dire que vous devez tout résoudre seul(e), mais qu’il est essentiel de prendre conscience que ce processus de guérison personnelle est un préalable à un accompagnement parental efficace.


Je suis là pour vous accompagner dans cette démarche. Nous travaillerons ensemble à comprendre d'où viennent vos peurs, vos blocages, et comment ils influencent votre relation avec votre enfant. Parfois, il s'agit simplement de prendre un moment pour réaligner vos émotions, d’autres fois, cela peut nécessiter un travail plus en profondeur pour dépasser les traumatismes passés.

Ce que vous pouvez en attendre :

  • Prendre conscience de vos propres blessures : Comprendre comment elles influencent vos réactions et celles de votre enfant.
  • Alléger le fardeau émotionnel : Apprendre à apaiser vos propres angoisses pour pouvoir mieux accompagner votre enfant.
  • Dissiper la culpabilité : Travailler sur les mécanismes de culpabilité liés à la séparation, à la garde alternée ou à d’autres problématiques familiales.
  • Restaurer un lien parent-enfant serein et bienveillant : En prenant soin de vous, vous prendrez soin de votre enfant, et cela vous permettra de mieux comprendre ses besoins émotionnels.


Chaque parent mérite de pouvoir trouver des solutions, et cela commence par prendre soin de soi, se donner le droit d’exister, de guérir et de se réconcilier avec son passé pour créer un présent plus apaisé pour vous et votre famille.

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